Il n’est pas secret que plusieurs terroristes de l’organisation ASALA sont connus comme héros en Arménie ; le peuple arménien prend pour des héros les personnes qui font exploser les bureaux des compagnies aériennes, les aéroports et des personnes civiles. Le fait que de tels individus sont considérés dans le monde comme terroristes, ne préoccupe pas les arméniens. Pour eux, ils sont des héros nationaux. A mon avis, on ne trouverait pas un autre pays, outre que l’Arménie, où on consacrait des vers et des poèmes épiques aux terroristes et tueurs, à ceux qui avaient jeté des grenades sur les visiteurs du restaurant et tué des femmes et enfants paisibles.
Dans les années 1970-1980 des terroristes et des tueurs arméniens «se sont glorifiés » par toute une série d’attentats et d’attaques, dirigés contre la population paisible.
L’un de ces actes avait eu lieu le 21 juillet 1981 à Lausanne. Cette fois-ci les femmes étaient devenues cibles des terroristes arméniens. L’explosion avait retenti dans la section des vêtements femmes au grand magasin de Lausanne. 26 acheteuses avaient reçu des blessures. La responsabilité pour l’explosion avaient été prise par le groupe ASALA «Organisation du 9 juin».
C’est l’un des plusieurs actes, qui démontre nettement que pour les terroristes arméniens toutes les victimes sont pareilles. Heureusement, cet attentat n’a pas fait de victimes. Au moment où les « hommes arméniens » organisaient cet acte, dirigé contre les femmes suisses, la diaspora et les intellectuels arméniens vantaient et glorifiaient « l’héroïsme » de ses combattants.
Chaque peuple possède son système de repères et de valeurs qui se forment sous l’effet des facteurs différents durant un long période de temps. Les poètes et les écrivains sont honorés par les uns, les tueurs et les assassins terroristes par d’autres.
Il serait intéressant de savoir, si un jour Charles Aznavour, ambassadeur d’Arménie en Suisse, a pensé à demander pardon au peuple et aux autorités suisses pour les actions des terroristes arméniens dans les années 80. Sinon, il ne peut que reprocher et « menacer » à Sarkozy, que ce dernier aurait abandonné les arméniens (comme si c’était pour la première fois, quand on s’en servait pour les oublier ensuite).
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