Le travail de la 36e session de l’Organisation de la Conférence Générale a commencé dans le siège de l’UNESCO, à Paris. Mehriban Aliyeva, Première dame d’Azerbaïdjan, chef de notre délégation, ambassadrice de bonne volonté a pris part dans le travail de la session, fait savoir AzerTadj, agence informatique nationale.
La première dame d’Azerbaïdjan, arrivée dans le siège de l’UNESCO, a été accueillie par Mme Bokova, Directrice Générale de l’organisation.
Les délégations de 193 pays ont pris part à la session. La représentante de Hongrie, Kataline Bodjiaï, étant présidente de la session, a informé les assistants de l’ordre du jour. Elle a fait part du programme préliminaire et du budget pour 2012-2013 à discuter et à ratifier. Outre cela, les questions du développement durable, du dialogue interculturel, la prévention de toutes les formes de violence, de sexe, aide à la jeunesse et au continent africain seront au centre de l’attention de la session.Le directeur Général de l’Unesco, Irina Bokova, a parlé de l’importance de cette session du point de vue des problèmes abordés, qui touchent le monde. Elle a noté que l’Unesco ayant déclaré le développement des sciences et de la culture et d’autres sphères comme sa priorité, s’est toujours distingué par son attitude sensible aux appels globaux. Les objectifs de cette organisation qui visent à atteindre la solidarité entre les gens, sont basés sur les valeurs exemplaires. Irina Bokova a souligné, que la future conférence internationale, prévue l’année prochaine à Rio-de-Janeiro, est très importante sur le plan d’études des processus se produisant dans le monde et du développement économique, contribuant à la solution de nombreux problèmes.
Ensuite, dans les cadres de la session, il y a eu le Forum des leaders sur le sujet « Quel est le rôle de l’Unesco dans la culture mondiale et le développement durable? » Les présidents de l’Hongrie, du Gabon, de la Côte d’Ivoire, le premier-ministre de la Grenade en parlant de la signification du forum, ont remarqué, qu’il était un terrain important pour la discussion des voies de solution des problèmes, existant dans le monde entier.
Mehriban Aliyeva a fait une intervention au Forum des leaders. Elle a parlé de la complexité du monde moderne, caractérisé par des nouvelles technologies et le progrès rapide des sciences. «Si avant, les ressources naturelles étaient la seule source de richesse, aujourd’hui les humains eux-mêmes jouent le rôle de la nouvelle source comme initiateurs des nouvelles idées. Pourtant, à la différence des richesses naturelles, la pensée humaine est sans limites. Le terme «capital humain» n’est plus une métaphore. La pensée et la richesse peuvent être prises comme un seul concept », a déclaré M.Aliyeva.
« D’autre part, le monde est en crise financière profonde, et beaucoup de monde y voit des signes de la crise plus sérieuse et systémique, a-t-elle dit. —La globalisation nous a transformés en habitants du monde global. Mais, malheureusement, nous sommes en même temps séparés l’un de l’autre. Le monde de l’économie démontre, à quel point on est loin des idéaux tels que justice sociale et éthique globale ».
Elle estime que l’intolérance, la xénophobie et la haine augmentent cette répartition. Selon ses paroles, les guerres et les conflits continuent dans différents coins du monde, tuant les humains. Mehriban Aliyeva a rappelé « le conflit du Haut-Karabakh, qui a fait des dizaines de milliers de morts, près d’un million de réfugiés et de rescapés. De nombreux monuments historiques et architecturaux, écoles et bibliothèques sont détruits sur les terres occupées de l’Azerbaïdjan», a-t-elle remarqué. Mais elle affirme, que malgré tous ces faits négatifs, elle reste optimiste. C’est évident pour elle, que « le nouvel ordre mondial est déjà en formation. Les moyens, qui nous sont indispensables pour réussir l’élimination des difficultés seraient la compréhension mutuelle, de bonnes intentions… »Au cours de la 36e session de la Conférence Générale de l’Unesco on prête une grande attention à la préparation du plan d’activité en conformité avec la stratégie d’organisation pour les cinq ans à suivre, de 2014 à 2019. La Conférence générale étudiera également la question d’adhésion de la Palestine à l’UNESCO. La réunion du 2 novembre sera consacrée au 10e anniversaire d’adoption de la Déclaration Universelle sur la diversité culturelle.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire