samedi 4 février 2012

La délégation du Sénat de la France discutera «le projet de loi» en Azerbaïdjan

L’adoption au Parlement français de la loi sur la criminalisation de la négation des génocides, y compris le « génocide arménien », a suscité une accusation vive de la part des parlementaires, du gouvernement et du public azerbaïdjanais.
Le site AZE se réfère au Comité d’État pour le travail avec la diaspora et informe, que plus de 60 organisations azerbaïdjanaises, existant dans des dizaines pays du monde, ont accusé l’adoption par le parlement français de la loi sur la criminalisation de la négation «  du génocide des arméniens ».
Les organisations de la diaspora azerbaïdjanaises ont fait une déclaration, que cette loi démontre la violation de la liberté d’expression et qu’elle ne sert pas  à la stabilité et à la paix dans la région.
L’Azerbaïdjan a soutenu la Turquie dans cette question et continue à faire face à la loi injuste, dérogeant les principes de la démocratie et de la liberté de parole.
Un groupe de députés, qui a demandé au Conseil Constitutionnel de la France de supprimer le projet de loi, arrivera dans notre pays le 5 février avec une visite, à l’invitation du Comité d’État azerbaïdjanais pour le travail avec la diaspora. Les sénateurs Nathalie Goulet, Sylvie Goy-Chavent, Jean Marie Bockel, Herve Maurey, Andre Reichard et Jeanny Lorgeoux font partie de la délégation.
Au cours de la visite, les sénateurs français auront des rencontres au Parlement et dans des ministères. Ils visiteront aussi les azerbaïdjanais, devenus réfugiés et déplacés suite au conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh et verront leurs condition de vie.
La visite de la délégation du Sénat de la France s’achèvera le 10 février.
Rappelons que le 23 janvier 2012, l’Assemblée Générale du Sénat français a approuvé le projet de loi pénalisant la négation des affirmations des arméniens relatives aux événements de 1915.
Pour le projet de loi, 127 sénateurs ont voté « pour » et 86 « contre».
Les débats ont eu lieu dans les deux chambres du Parlement français.
Le projet de loi a été adopté par la chambre basse, Assemblée nationale, le 22 décembre 2011. Selon cette loi, les personnes niant le prétendu « génocide arménien » seraient pénalisées d’un an de prison et de 45 000 euros d’amende.

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