On sait déjà, que le Conseil constitutionnel de la France lors de sa réunion du 28 février a censuré la loi sur le génocide arménien du 1915, la reconnaissant contraire à l’article 33 de la Constitution française et en la qualifiant comme une atteinte aux droits fondamentaux des citoyens «… dans l’exercice de la liberté d’expression et de communication.»
Le 23 janvier, les Arméniens ne cachaient pas leur joie, quand après de longs débats le Sénat de la France a confirmé le projet de loi sur la criminalisation de la négation du « génocide » adopté par l’Assemblée Nationale à l’initiative de la députée du parti au pouvoir Valéry Boyer. Mais cette joie n’a pas duré longtemps. La décision des parlementaires n’a pas trouvé de compréhension ou de soutien ni auprès du grand public, ni auprès des juristes et des défenseurs des droits de l’homme. Le parlement français n’est pas en droit de se proclamer juge universel et confirmer les faits des crimes historiques, car ce n’est en aucune mesure de sa compétence, a déclaré l’ancien ministre de la justice et l’ancien sénateur français Robert Badinter.
La réaction internationale a également été négative. Le message de Nicolas Sarkozy à Bruxelles appelant à adopter une loi-cadre similaire par le Parlement européen n’a pas reçu de réponse. Les parlementaires russes ont dit franchement, qu’ils ne considéraient pas juste l’action de la France dans cette question et qu’ils n’avaient pas l’intention de les répéter.En ce qui concerne les États-Unis, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton s’est opposée à la loi criminalisant la négation du prétendu «génocide arménien». Elle a déclaré: « »L’un des points forts des États-Unis consiste en ce que nous ne punissons pas les gens pour leurs commentaires. Les gens peuvent dire à peu près tout ce qu’ils veulent.» H. Clinton a dit avec cela : « Il est indispensable de donner la chance de s’exprimer à chacun des deux côtés, et nous appelons à le faire. Ramassez les preuves, exprimez vos arguments et soyez prêts à participer à la discussion ».
Il est clair, que la réaction de la Turquie et de l’Azerbaïdjan était très forte. Il a été déclaré, que cette décision des parlementaires français, soutenue par le président Sarkozy aurait un impact le plus négatif à la coopération politique, militaire et économique des parties, et ne donnerait aucun avantage aux Arméniens.
Les politiques, les hommes publics de l’Azerbaïdjan et de la Turquie ont raisonnablement remis en question l’objectivité et l’impartialité de la France dans le conflit arméno-azerbaïdjanais du Haut-Karabakh. Ils ont appelé à écarter cette puissance du groupe des coprésidents de l’OSCE.
Le public, les politologues des médias ont exprimé leur indignation face aux actions des parlementaires français. En même temps, l’Azerbaïdjan a aidé nos frères turcs en se mobilisant contre cette décision du parlement français.
Les lobbyistes arméniens reprochaient Sarkozy de ne pas signer la loi tout de suite. Mais ils espéraient, que le Conseil Constitutionnel ne rejetterait pas la loi complètement, en demandant de faire quelques corrections et la laissant en vigueur.
Á la déception des Arméniens, la décision de la cour Constitutionnelle était négative. Pourtant, le président Nicolas Sarkozy a hâté de remarquer, qu’il a engagé le gouvernement de préparer un nouveau texte de loi réprimant la contestation des génocides. Vu le déroulement rapide de la présidentielle le président et les députés seront occupés des élections. D’autant plus que Nicolas Sarkozy est derrière son concurrent, socialiste François Hollande.
Les Arméniens attendaient, que d’autres pays suivent l’exemple de la France quant à la question de la criminalisation de négation du « génocide ». Mais ça n’a pas marché. Il leur reste maintenant de plonger dans les pleurs et plaintes traditionnels, parce qu’on les a trompés. En plus, leur insuccès ne se limite pas à l’échec français.
La neuvième cour d’appel fédérale des États-Unis a pris la décision, que la loi californienne relative à l’indemnisation des biens des victimes du « génocide arménien » contredisait à la politique extérieure et à la loi fédérale des États-Unis. Ainsi, les intentions de profiter des fonds américains et plus tard des compagnies d’assurance européennes ont échoué. Avec cela, l’administration des États-Unis a considérablement réduit l’aide à l’Arménie pour l’année d’exercice en cours. Cela est très pénible pour le pays avec les recettes budgétaires maigres, incapables de surmonter pendant les trois dernières années la baisse de l’économie de 15% de la crise de 2008.
La lueur d’espoir éclatée dans la promesse de N.Bordyuzha, secrétaire de l’Organisation du traité de sécurité collective, que cette organisation soutiendrait l’Arménie en cas de reprise des hostilités a été brisé par les annonces des médias russes, qui informaient du contrat de livraison des armements modernes pour la somme de 1,6 milliards de dollars conclu entre l’Israël et l’Azerbaïdjan (Bakou n’a encore ni confirmé, ni réfuté cette information). Quant aux promesses de Bordyuzha concernant l’aide militaire, elles sont en dehors de sa compétence. De telles décisions sont d’habitudes prises par les chefs d’états-participants de l’Organisation du traité de sécurité collective.
Les Arméniens et leurs lobbyistes semblent forts et efficaces sauf là et quand leur mensonges et leur propagande n’est pas rejeté et démenti.
Ceci est confirmé de façon convaincante à l’échéance du 20e anniversaire du génocide, commis par les formations de bandits arméniens contre les habitants de Khodjali, quand à l’initiative de la Fondation Heydar Aliyev et avec le soutien du président Ilham Aliyev de grandes actions ont eu lieu dans de nombreux pays du monde, y compris la marche de cent mille personnes à Bakou, les manifestations à Istanbul, Washington. Les publications aux journaux influents, les émissions sur les chaines de télévision, les affiches parlant des atrocités des criminels militaires arméniens empêcheront aux Arméniens de se faire passer pour des victimes innocentes. Et les personnes, qui avaient directement organisé et dirigé le massacre des citoyens azerbaïdjanais, en premier lieu Robert Kotcharian, Serges Sarkissian, Seyran Oganian pourraient se voir dans le rôle de Milochevic et Mladic, condamné par le Tribunal de La Haye et se projeter leur sort.
Le droit et la justice sont de notre côté. Nous disposons de possibilités croissantes démographiques et économiques pour les renforcer. Seules les mesures actives et consécutives dans toutes les sphères et avec l’utilisation de toutes les ressources peuvent et doivent aboutir à la réussite.
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