La position non-constructive du côté arménien empêche d’aboutir à un succès dans les négociations autour du Haut-Karabakh, a déclaré vendredi le ministre des affaires étrangères Elmar Mammadyarov au IIIe Forum des centres de recherches des pays membres de l’OCI.
« Malgré les efforts du groupe de Minsk de l’OSCE, nous n’avons pas de progrès », a dit le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise.
E.Mammadyarov a noté, que les pays-coprésidents avaient proposé de nouveaux principes de base, et l’Azerbaïdjan les a adoptés comme une base utile pour commencer le travail sur l’accord de paix, ce qui mènerait à la grande stabilité et au progrès dans le processus de pourparlers.
« La partie arménienne a refusé d’adopter les principes renouvelés. Après tous les efforts, nous ne pouvons pas faire une percée dans les négociations, et cela est dû à la position non constructive du côté arménien, qui essaie de conserver le présent statut-quo dans la région et ne consentit pas avec les conditions de la sortie des troupes des territoires azerbaïdjanaises », a affirmé le ministre.
Selon ses paroles, les conditions sont assez simples. Tout le monde avoue, que la présence des armées étrangères sur le territoire d’un autre pays est absolument inadmissible. L’amélioration doit être atteinte progressivement. Et la sortie de l’armée arménienne des territoires occupés devrait être le premier pas.
« Nous avons pu établir de bonnes relations avec nos voisins, mais le conflit du Haut-Karabakh irrésolu avec l’Arménie empêche le développement stable de la région », a dit Mammadyarov.Les résolutions de l’ONU appellent les forces armées arméniennes à sortir des territoires occupés d’Azerbaïdjan et à faire revenir les réfugiés sur leurs terres, a dit le ministre.
« Mais, malheureusement, nous ne pouvons pas atteindre la mise en œuvre de ces résolutions. Cela évoque la question du double standard. Certaines résolutions du Conseil de sécurité commencent à se réaliser le lendemain ou au cours d’une semaine, mais les résolutions sur le Haut-Karabakh ne sont toujours pas réalisées, bien que tout le monde reconnaisse, qu’une partie du territoire azerbaïdjanais, dont la population a été soumis au nettoyage ethnique, est sous l’occupation », a déclaré Mammadyarov.
Le chef de la diplomatie azerbaïdjanaise a remarqué que c’était un sujet sensible et dur.
« Nous croyons, que nous devons faire tout notre possible pour atteindre du progrès dans les négociations afin de contribuer à la sortie des troupes arméniennes des terres azerbaïdjanaises et au retour de nos personnes déplacées à leurs terres natales », a dit le ministre.
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