dimanche 18 décembre 2011

Fassier a dit la vérité. Erevan s’est mis aux « armes »

Quand un caractère scandaleux et le penchant pour la destruction s’unissent, attends le malheur comme dans le cas de la diplomatie arménienne !
La nouvelle sur l’initiative du bureau français Hay Dat, qui a demandé des explications de Bernard Fassier, coprésident du groupe de Minsk, a parcouru le monde entier. Le diplomate expérimenté et réputé est mis contre le mur, parce qu’il a appelé les choses de leurs propres noms, en examinant une situation évidente.
« Bien sûr, je comprends les souffrances de l’Azerbaïdjan. Les territoires de ce pays ont été conquis. Comme un Français, je sais bien ce que c’est l’occupation », a prononcé le diplomate dans l’un des immeubles du Sénat, où se tenait la Table ronde sur le règlement du conflit du Haut-Karabakh sans participation des représentants de l’Arménie, ce qui est, d’ailleurs, est très remarquable. Parce que leur présence, quel que soit le niveau et le format des rencontres, n’est presque pas dépourvu de vacarmes et de provocations.
La vérité dite a remué la conscience des Arméniens, car elle a ouvert les yeux des européens et du reste du monde à la réalité. Et cela, malgré que les arméniens aient fait tout pour dissimuler le facteur d’agression, des nettoyages ethniques et d’autres crimes, commis sur les terres azerbaïdjanaises.
Bernard Fassier n’a rien dit de neuf au public azerbaïdjanais. Dans le salon prestigieux, il a juste prononcé ce que Bakou disait à la communauté depuis vingt ans. Et, dieu merci, c’est le diplomate plénipotentiaire ayant la position neutre dans la mission de médiateur, qui a exprimé la vérité avec du retard.
Mais le problème a l’autre côté. Les arméniens tâchent de mettre en cause la bonne réputation du diplomate professionnel et celle de son pays.
Il n’y a pas de doute, que Hay Dat a reçu d’Erevan l’instruction de faire la pression sur le coprésident français. Pour ne pas gâter les relations avec Paris le centre a décidé de profiter des services de la structure de secours, expérimentée dans la pratique des solutions des problèmes avec le recours au chantage, à la pression et à d’autres méthodes grossières.
La démarche du bureau français est la suite des initiatives dans la chaine des mesures dirigées contre la reconnaissance du fait d’agression arménienne vis-à-vis d’Azerbaïdjan.
Pourtant, cette fois-ci ils ont raté leur coup. C’est étrange que Paris officiel n’ait pas réagi à l’intimidation de la part de cette organisation. La couronne de cette impolitesse, qui n’a rien de commun avec la pratique diplomatique, est « la demande d’entretien avec Alain Juppé afin d’éclaircir les questions, engendrant l’inquiétude et l’indignation de la communauté arménienne de France ».
Ainsi un activiste français d’origine arménienne, qui a signé la lettre, se met au même niveau avec le Ministre des affaires étrangères. En principe, c’est un pas typiquement arménien, ce qui ne peut pas être nouveau  pour le chef de la diplomatie d’un pays puissant.
Cependant, il ne faut pas s’étonner de ce qui est arrivé. Les arméniens ont dépassé des limites. Une partie de la responsabilité  incombe aux européens et aux américains, qui contentaient presque toujours les caprices de leurs frères parrainés.

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