vendredi 2 mars 2012

Ter-Petrossian: «Le conflit de Karabakh et la frontière fermée avec la Turquie sont des raisons objectives des départs de l’Arménie»

Le conflit irrésolu du Haut –Karabakh, l’absence des relations arméno-turques et le blocage des transports en Arménie sont des raisons objectives de l’accroissement de la migration de l’Arménie.
Comme l’informe 1news.az  se référant à REGNUM, c’était la déclaration du premier président de l’Arménie Levon Ter-Pétrossian, leader du Congrès national arménien le 1er mars à la manifestation à Erevan. 
Les raisons subjectives des rythmes rapides de la migration, selon l’avis du leader d’opposition est la corruption, qui atteint l’échelle nationale, l’absence de la primauté du droit et de la démocratie, la violation des droits de l’homme. Tout cela alourdit la situation sociale du peuple, ce qui mène à la migration.
« Avec tout ce bagage le régime prétend confirmer son pouvoir absolu aux élections à venir pour continuer de piller et ravager brutalement le pays », a-t-il déclaré. Suivant les données non officielles, pendant les dix dernières années, 500 mille personnes avaient quitté le pays. Aujourd’hui, en Arménie il y a 2,5 millions d’habitants, a-t-il ajouté.
En parlant des relations arméno-turques, Ter-Petrossian a noté, que c’est dans le contexte de cette question qu’il faut étudier l’adoption de la loi de la criminalisation de négation du prétendu « génocide des arméniens » : «  C’est une question, dont l’importance pour le développement de l’économie et de la sécurité de l’Arménie personne ne peut nier ».
En commentant la décision du Sénat du 23 janvier, le leader du Congrès s’est dit convaincu que la diplomatie arménienne n’a joué aucun rôle ici, malgré les déclarations du président Serges Sargsian et du ministre des affaires étrangères Edvard Nalbandian : « Evidemment, le gouvernement français a entrepris cette démarche dans le but d’attirer les voix des arméniens de la France pour la période des élections présidentielles et pour empêcher l’adhésion de la Turquie à l’UE. Bref, la question arménienne est à nouveau devenue objet du jeu des forces extérieures avec toutes les conséquences, qui en découlent».

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