Les historiens français ont condamné les actions des parlementaires du pays, qui ont adopté le projet de la loi criminalisant la négation du « génocide arménien ». Ils ont posé la question aux législateurs : comment peut-on adopter à présent des lois se rapportant au passé ?
Comme l’annonce AZE.az l’édition britannique « The gardian » a publié l’article relatif à la négation du génocide, pénalisant d’un an de prison et d’une amende de 45 mille euros.
L’édition britannique appelle à juste titre à confier aux historiens la question des événements de 1915 dans les relations arméno-turques. C’est même l’avis de la Turquie, qui est prête à ouvrir ses archives à l’attention de la commission des historiens. L’Arménie évite de le faire, car elle n’a rien à présenter à part les déclarations mal-fondées et les investissements abondants de la diaspora arménienne au problème du « génocide ».
« En 2001, le parlement français a reconnu le « génocide arménien ». Pourtant, les membres du parlement français sont allés plus loin, ayant approuvé le projet de loi, en vertu de laquelle la négation du « génocide arménien » est pénalisé d’emprisonnement et d’une amende. Les historiens français ont condamné cette démarche en majorité. Et si le Premier-ministre turc Recep Tayyip Erdogan est indigné de cette insulte, en intervenant avec l’accusation à l’adresse de la France, alors en France-même on pose une bonne question, la seule qui vaut : comment peut-on écrire des lois pour le passé », écrit l’édition britannique.