Les historiens français ont condamné les actions des parlementaires du pays, qui ont adopté le projet de la loi criminalisant la négation du « génocide arménien ». Ils ont posé la question aux législateurs : comment peut-on adopter à présent des lois se rapportant au passé ?
Comme l’annonce AZE.az l’édition britannique « The gardian » a publié l’article relatif à la négation du génocide, pénalisant d’un an de prison et d’une amende de 45 mille euros.
L’édition britannique appelle à juste titre à confier aux historiens la question des événements de 1915 dans les relations arméno-turques. C’est même l’avis de la Turquie, qui est prête à ouvrir ses archives à l’attention de la commission des historiens. L’Arménie évite de le faire, car elle n’a rien à présenter à part les déclarations mal-fondées et les investissements abondants de la diaspora arménienne au problème du « génocide ».
« En 2001, le parlement français a reconnu le « génocide arménien ». Pourtant, les membres du parlement français sont allés plus loin, ayant approuvé le projet de loi, en vertu de laquelle la négation du « génocide arménien » est pénalisé d’emprisonnement et d’une amende. Les historiens français ont condamné cette démarche en majorité. Et si le Premier-ministre turc Recep Tayyip Erdogan est indigné de cette insulte, en intervenant avec l’accusation à l’adresse de la France, alors en France-même on pose une bonne question, la seule qui vaut : comment peut-on écrire des lois pour le passé », écrit l’édition britannique.
Ce n’est pas possible, c’est pourquoi, il vaut mieux laisser le passé aux historiens. L’ex-président Jacques Chirac, qui a montré plus de sagesse à son poste, que Nicolas Sarkozy, en avait parlé en 2006. La commission spéciale a été organisé à ce sujet, avec à la tête Robert Batinter. La commission est venue à la même conclusion.L’historien français Pierre Nora, promoteur de la théorie de la « mémoire collective » a remarqué dans l’interview à la Libération, que le terme « génocide », créé lors du Procès de Nuremberg, avait acquis une dimension idéologique et politique prononcée.
Pourquoi a-t-on besoin de nouveau projet de loi, et pourquoi maintenant ? La majorité le considère dans le contexte des élections présidentielles prochaines. Sarkozy est bien connu par son style spécial de mener la compagnie présidentielle. Le projet de loi est utilisé comme un outil de marketing, pareil à n’importe quel autre, à une seule exception, que dans la politique il prend des formes plus brutales. Sarkozy s’adresse au public visé avec ses slogans préparés sur commande et les promesses de lois.
Au moyen de ce projet, Sarkozy attire vers lui les nombreux électeurs d’origine arménienne, habitant en France et bloque l’espoir de la Turquie de rejoindre la Communauté européenne. Il peut y avoir également un élément caché d’animosité personnelle.
Ce geste ne facilite pas l’établissement de partenariat dans la situation actuelle, quand Ankara a rappelé son ambassadeur de Paris, quand les relations diplomatiques entre les pays sont gelées. Sur un plan purement politique, l’approbation de ce projet de loi est une grande erreur. Les membres du parlement français doivent réaliser, que la Turquie avec son influence accrue serait capable de devenir un partenaire utile dans sa partie du monde. Par exemple, dans le cas de la Syrie, le rôle de la Turquie est vital.
Le parlement français ne devrait pas lancer un défi au pays, dont la culture kémaliste est basée sur le modèle de séparation de l’état et la religion, proposé par la République Française. Si la Turquie a réussie, c’est justement grâce à cet héritage. Aujourd’hui, même sous le gouvernement d’Erdogan, la Turquie propose à des milliers de musulmans du monde arabe le model d’un état laïc, écrit « The Guardian ».
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