Les relations entre l’Iran et les états leaders de l’Occident sont très tendues. Elles passent dans la phase de confrontation. Il faut accepter ce fait comme une réalité de la région.
Le politologue Fikret Sadikhov l’a annoncé à 1news.az, en commentant la situation en Iran. « Les états occidentaux sont inquiets du développement du programme nucléaire de l’Iran, et il est possible, que d’autres raisons existent pour cette confrontation », a-t-il dit.
Á l’opinion du politologue, à présent, il est indispensable pour l’Iran de coopérer avec les grands pays européens, avec les organisations internationales et, en particulier, avec IAEA (International Atomic Energy Agency). « Derrière tout cela, on voit le désir des grands états de porter un coup au régime politique de Téhéran officiel. Il est important, que ces états ne se trompent pas et qu’ils ne fassent pas à nouveau d’erreur », a remarqué Sadikhov.
Selon ses paroles, dans le cas d’Iraq « il y avait beaucoup d’intimidations, on disait qu’ils possédaient une arme chimique et d’autres espèces d’armes…Nous sommes aussi bien au courant de ce qui se passe dans ce pays ». La pratique des dernières années a montré, que si les états occidentaux décident concrètement de supprimer un régime, ils se le fixent comme objectif et le mettent en œuvre : « Mais je ne pense pas, que ce soit fait facilement à l’égard de l’Iran ».
Selon les paroles de l’expert, les états leaders règlent des problèmes par la force. « Nous l’avons déjà vu sur l’exemple de plusieurs pays du Proche Orient. Il existe de divers défis qui peuvent menacer la région. Compte tenu de tout cela, l’Iran doit faire des conclusions et prendre en compte toutes les sanctions imposées et la pression », a-t-il noté.
Sadikhov a remarqué, que l’Azerbaïdjan, pour sa part, est partisan de la solution pacifique du problème.
« Malgré de nombreux propos anti-azerbaïdjanais de la part des personnes officielles de l’Iran, les déclarations des médias peu flatteuses, des accusations et même des insultes, l’Azerbaïdjan, néanmoins, manifeste une grande patience et la tolérance, comprenant, que l’Iran est un état voisin.
Nous sommes conscients des questions économiques et commerciales, qui existent et prenons en compte un grand nombre de nos compatriotes dans ce pays. L’Iran est notre voisin et nous avons une grande longueur des frontières communes. Et l’Azerbaïdjan ne défend pas la solution militaire de ce problème. Nous sommes quand même pour le règlement de cette question par la voie de paix », a dit F.Sadikhov.
Comme il a été annoncé précédemment, ces jours-ci, les étudiants iraniens ont manifesté devant les portes de l’Ambassade britannique à Téhéran. Ils brulaient les drapeaux britanniques et brisaient les voitures, stationnées à côté du complexe. Les jeunes hommes ont brisé les fenêtres de l’ambassade et de l’immeuble résidentiel pour les diplomates et ont pénétré à l’intérieur des locaux. Les étudiants sont parvenus à prendre en otage six collaborateurs de la mission diplomatique. Á la fin de l’émeute, les manifestants ont arraché du portail de la représentation la plaque avec les armoiries de la Grande Bretagne. Cette réaction a été le résultat de la décision de Londres d’imposer de nouvelles sanctions contre la République Islamique d’Iran. Les policiers iraniens observaient ce qui se passait et ne se sont mêlés que pour libérer les représentants de l’ambassade.L’attaque de l’ambassade de Grande Bretagne a provoqué une large résonance du monde entier.
Ainsi, la Russie a décidé de renforcer la sécurité de son ambassade. Les partenaires de la Grande Bretagne dans le Conseil européen— la France, l’Allemagne et les Pays-Bas ont pris la décision de rappeler leurs ambassadeurs de l’Iran. L’Italie envisage la possibilité de la fermeture de l’ambassade à Téhéran. En réponse aux émeutes accomplies, la Grande Bretagne a annoncé la déportation de son personnel de l’Iran à Londres. Le fonctionnement de la mission diplomatique à Téhéran est arrêté.
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