Le chef du département des relations extérieures de l’Administration du Président de la République d’Azerbaïdjan Novruz Mamedov a commenté la déclaration de la Secrétaire d’État des États-Unis Hillary Clinton, dans laquelle elle a partialement critiqué l’Azerbaïdjan.
« C’est une déclaration assez intéressante. Je dirais assez intéressante pour quelques raisons. Premièrement, je note que les discussions sur le sujet des droits de l’homme sont, sans doute, de grande importance dans le monde moderne. Et le désir de protéger ces droits est tout à fait normal. Mais, est-ce que les droits de l’homme sont partagés sur les catégories en fonction de leur significations » ?
D’après AZE.az, cela a été dit par Novruz Mamédov, qui commentait les déclarations de Hillary Clinton à AzerTadj. Il a remarqué une ignorance complète de la part du département d’Etat des États-Unis de la question de dérogation des droits de presque 1 million de réfugiés et de personnes déplacées azerbaïdjanais, devenus victimes de l’agression arménienne.
Rappelons, que dans sa déclaration du 9 décembre 2011 à l’occasion de la Journée des droits de l’homme, la secrétaire d’état des USA Hillary Clinton, en indiquant les dérogations dans ce domaine, a mentionné l’Azerbaïdjan avec le Zimbabwe comme des exemples négatifs.
« Si c’est une question vraiment importante pour les États-Unis, alors comment expliquer le silence de ce même département en ce qui concerne la dérogation des droits d’un million de réfugiés et de personnes déplacées azerbaïdjanais, chassés de leurs terres natales à la suite de l’agression armée illégale arménienne ? Pourquoi personne n’intervient avec une déclaration sérieuse à ce sujet » ? Une question raisonnable, que le représentant de l’Administration de la Présidence azerbaïdjanaise s’est posé.
« Il est probable, que les personnes, qui avaient préparé ce discours du secrétaire d’état, s’appuyaient à la logique de l’alphabet anglais en parlant de l’Azerbaïdjan et de Zimbabwe (par analogie avec la première et dernière lettres de l’alphabet anglais —red.). Pourtant, ou ils ne l’ont pas bien appris (au moins, suivant l’alphabet, l’Arménie devrait venir avant l’Azerbaïdjan —red.), ou bien nous avons affaire aux doubles standards dans la politique extérieure des USA »,- a souligné N. Mamédov.
Selon ses paroles, tous les arguments sont présents. « On a l’impression que les États –Unis éprouvent un amour surnaturel envers l’Arménie. C’est notamment l’attitude que l’Amérique manifeste et chaque fois prouve sa fidélité à cette politique, a-t-il remarqué. Les Etats-Unis ont gardé le silence, même quand on a brutalement falsifié les élections en Arménie et que 30 personnes ont été tuées au cours de la dispersion de la manifestation ».« Même s’il y a des centaines de détenus politiques dans les prisons d’Arménie et que les autorités ferment les médias et déclarent un état d’urgence, les États –Unis garderont un silence de mort.
L’impression se crée, que les États –Unis ont des obligations à l’égard de la diaspora arménienne, ce qui fait que les structures de médias et des fonctionnaires donnent des évaluations négatives uniquement sur l’Azerbaïdjan, en parlant positivement de l’Arménie « , a résumé Novruz Mamédov.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire