jeudi 26 janvier 2012

L’Administration du Président de l’Azerbaïdjan a commenté la décision du Sénat de la France sur soi disant «génocide des arméniens»

La décision du Sénat de la France sur la criminalisation du soi disant « génocide des arméniens » contredit le principe essentiel de la démocratie étant la violation du droit naturel de l’homme à la liberté d’expression et la liberté de pensée, a déclaré Elnur Aslanov, chef du département d’analyse politique et d’assurance informatique à l’administration du Président de l’Azerbaïdjan.
« Ainsi, aujourd’hui, même les citoyens français, qui ne partagent pas l’opinion du groupe des hommes politiques français, se trouvent sous la pression. La liberté d’expression en France s’est trouvée sous le contrôle d’un petit groupe de politiciens, qui ne prennent pas en compte l’intérêt stratégique du pays, mais des conditions du processus électoral.
« Il reste à regretter, que de telles décisions sont prises dans les pays, qui s’appellent « berceau de la démocratie » et donnent des leçons de vie aux autres. L’approche la plus rationnelle au moment de la prise de décision sur cette question serait son étude par les historiens, ce qui était dit plusieurs fois par la Turquie et refusé constamment par l’Arménie, a remarqué Elnur Aslanov.
Selon la déclaration du représentant de l’administration de la Présidence, ces démarches des sénateurs français compliquent les relations entre la Turquie et l’Arménie, mènent dans l’impasse le règlement  possible des relations, et dénouent les mains des nationalistes arméniens au pouvoir.
« Des millions de dollars, prévus par les sponsors du processus de Zurich pour la normalisation des rapports arméno-turcs, des centaines de rencontres et de tours de presse sont dépensés pour rien. Est-ce que la reconnaissance du génocide va normaliser ces relations ? La réponse est sans équivoque.
En un mot, la France a réduit l’Arménie à l’existence misérable et désintégré dans la région.
D’autre part, les sénateurs français devraient plutôt reconnaître le génocide des personnes civiles à Khodjali, qui a eu lieu il y a 20 ans, quand les vandales ont tué cruellement 600 personnes. L’Azerbaïdjan soutenait la Turquie et la soutiendra toujours. Nous condamnons la prise de cette décision par le Sénat. De telles décisions ne s’oublient pas aussi rapidement », a dit Elnur Aslanov.
Rappelons que la chambre haute du Parlement français a approuvé le projet de loi sur la pénalisation de négation du « génocide arménien ». Á la mi-décembre de l’année dernière le document a été adopté par l’Assemblée Nationale (Chambre basse) de la France.

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