samedi 6 août 2011

Anders Breivik, un héros ou un lâche?

Les événements du 22 juillet, en Norvège, explosion à Oslo et la fusillade sur l’île Utoeya, qui l’a suivie, ont secoué le monde entier.
Les images du site ont bouleversé toute la Norvège. Les gens de tous les coins du monde envoient leurs condoléances au peuple norvégien, aux proches et aux parents des victimes. Au moment, où tout le monde maudit et condamne  le terroriste, il y a ceux qui l’élèvent au rang du héros.
Par exemple, l’édition arménienne lragir.am a publié l’article de Naïra Ayroumian intitulé : «Ça a commencé. La guerre avec la Turquie ? ». Dans son article Ayroumian décrit l’expansion turque en Europe, « faisant peur» aux européens.
La journaliste s’est mise à répéter sur un ton justificateur les marasmes de Breivik, empruntés par lui à la littérature propagandiste arménienne, diffusée en Europe. En particulier, elle cite des perles suivantes dans l’interprétation de Breivik : « …au cours de l’histoire les Turcs avaient exterminé des milliers, ont islamisés par force des centaines de milliers de Christians. Les Turcs sont une nation la plus génocidale. Ils ont accompli le génocide des Arméniens, Grecs, Assyriens ».
Un ravissement particulier a suscité chez la journaliste arménienne l’attitude de Breivik envers l’adhésion de la Turquie dans la CE : « A quoi bon établir des relations avec le pays, qui souhaite nous anéantir », Il est nécessaire de proscrire la Turquie de l’OTAN également ».
Ayroumian fait une conclusion géniale de tout cela, en révélant ainsi son vrai intérêt pour ce sujet : «il n’est pas exclus, que les hommes politiques occidentaux ont vu la source principale de l’expansion radicale en Turquie, et maintenant il faut attendre les démarches antiturques ». Dans les médias arméniens et les énoncés des hommes politiques d’Arménie il y a la tendance de faire passer le souhaitable pour réel. Il paraît qu’Ayroumian a suivi le même chemin.
Dans la tentative de convaincre ses lecteurs (peut-être, elle-même aussi) de sa justesse, elle cherche à remarquer les démarches antiturques souhaitées dans la visite  de la secrétaire d’état des Etats-Unis : «Ces pas sont déjà entrepris. Il y a à peine quelques jours, Hillari Clinton a été en Turquie, où elle a visité avec ostentation le bureau du parti kurde. » D’une façon très primitif et dilettantiste.
Il est possible que madame Naïra Ayrumian ne soit pas au courant, mais ce n’est pas une première année que le parti kurde de Turquie fonctionne en tant que parti officiel enregistré et a ses députés au parlement.
Je comprends que ce fait est inconcevable pour une journaliste arménienne comme, d’ailleurs, le fait qu’on peut acheter de la viande au lieu d’en recevoir une fois par an est inconcevable pour les habitants de la Corée du Nord.
Enthousiasmé aussi par ces «processus», Ayroumian rapporte joyeusement, que l’Occident a décidé une fois de plus d’utiliser son peuple : « L’Occident utilise visiblement un autre levier antiturc, c’est la question arménienne, en accélérant formellement la normalisation des relations, mais, dans la pratique, encourageant l’Arménie à avancer contre la Turquie de différentes prétentions, y compris les prétentions territoriales. » Donc, c’est un rôle, que Naïra Ayrumian réserve à son peuple- « levier antiturc ». Une fois l’Occident avait déjà stimulé les arméniens pour s’opposer à la Turquie. Tout le monde sait, à quoi cela a mené ; ça ne leur a pas servi de leçon. Et ils veulent encore jouer le rôle de pions occidental.
Ensuite, Ayroumian se souvient du propriétaire actuelle de son pays, Russuie et énonce la perle suivante : « Pour le moment, l’Arménie se retient de ces démarches, peut-être, grâce à la Russie; mais si le front occidental se forme contre la Turquie, on ne sait pas, comment ça va  tourner ». Il s’avère, que c’est la Russie, qui retient l’Arménie indigent comptant deux millions d’habitants, d’attaquer la Turquie. La journaliste remarque aussi, qu’elle ne sait pas comment ça va tourner, si le front occidental se forme contre la Turquie ; alors, je pense, qu’elle doit bien se rappeler comment se développaient les événements avant de s’achever par la signature de l’accord d’Alexandropol. Mais maintenant, la Turquie est une puissance plus forte qu’auparavant.
A la fin de son petit article, la journaliste, excitée par les perspectives  ensoleillées, s’adresse encore une fois au fruit de l’imagination malade de son maître et, en même temps, du nouveau héros arménien Anders Breivik et le cite : « Le territoire de la soi-disant République Turque de Chypre du Nord doit être rendu aux grecs de Chypre,  l’Anatolie d’Est soi-disant- aux arméniens, l’Anatolie d’Ouest – aux grecs. Il faut commencer la guerre pour christianiser ces territoires. Et avant de commencer les hostilités, il faut supprimer l’arme nucléaire de Pakistan, car il peut le céder à la Turquie ».
Quant à moi, je ne suis point surpris, pourquoi la société arménienne, qui considère les criminels nazis et les terroristes internationaux comme ses héros ne devrait pas envisager Anders Breivik en tant que son héros aussi.
Je pense, que tout est dans l’ordre des choses, car pour devenir héros en Arménie, on ne demande que d’être tueur de turcs, de femmes, enfants, sans différence ; le principal, qu’ils soient turcs.
C’est à cause de ses expressions racistes à l’égard de Turquie, que Breivik est venu au goût des arméniens, souffrant d’une haine zoologique par rapport aux turcs et la Turquie.

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