Celui qui passe à côté du crime sans réagir, l’encourage…
L’un des pays du monde, où agit avec succès la diaspora arménienne, est sans doute la France. Le président de France Nicolas Sarkozy a déclaré récemment, que l’Arménie et la France sont sœurs.
Je pense, que N. Sarkozy a le droit naturel de nommer différents pays sœurs de la France à son gré. Pourtant, en déclarant sœur de France un pays comme Arménie, Sarkozy prend une grande responsabilité avec toutes les conséquences possibles. Mais cela ne signifie pas que les relations entre les sœurs sont parfaites et sans nuages.
L’amnésie sélective de Sarkozy ne veut pas dire, que les autres avaient tout oublié et ne se rappelle de rien.
Cependant, il y a une trentaine d’années, les terroristes arméniens avaient terrorisé la France et les entreprises françaises à l’étranger. Dans la France d’aujourd’hui, il n’est pas de rigueur de s’en souvenir. On ne se souvient pas en France des diplomates turcs tués dans ce pays, ni d’un français «humain», qui a poussé les diplomates turcs dans la rue, qui essayait de se cacher des tueurs d’ASALA dans la cafétéria (le 4 mars 1981, un groupe de terroristes avait attaqué trois turcs dans une des rues de Paris. L’un d’eux était Rochat Morali, attaché de l’ambassade pour les questions d’emploi. Essayant de fuir les assassins et de trouver un abri, il s’est caché au café ; mais le propriétaire du café l’a chassé dehors pour que les terroristes puissent le tuer). Le propriétaire du café ne le connaissait pas personnellement. Pour l’«européen tolérant» il était suffisant qu’il ne soit pas de sa race. C’était suffisant pour ne pas lui donner d’abri.
En France on n’aime pas non plus se rappeler le fait que ces quelques terroristes qui s’étaient trouvé derrière la grille avaient été condamnés aux courts délais de peine, et certains d’eux avaient été libérés avant terme.
Une liste des crimes organisés par les terroristes arméniens en France est citée ci-dessous :14 octobre 1975, paris : Ismail Erez, ambassadeur de Turquie en France et son chauffeur Talin Ener, tués dans l’automobile, non loin de l’ambassade.18 novembre 1979, Paris : trois bâtiments des compagnies aériennes au centre de Paris détruits suite aux attentats à la bombe. C’étaient les bureaux de la compagnie aérienne turque, de« KLM », compagnie aérienne hollande et de «Lufthansa», compagnie aérienne allemande.
Deux policiers français avaient été blessés lors de ces attentats.
22 décembre 1979, Paris : l’attaché de tourisme de l’ambassade de Turquie, Yelmaz Sholpan, tué aux Champs-Elysées.
5 août 1980, Lyon : deux terroristes arméniens ont pénétré au bâtiment du consulat turc en demandant à l’huissier de leur indiquer le bureau du consul. Ensuite ils ont tiré : en résultat, deux personnes tuées et quelques blessées.
26 septembre 1980, Paris : les terroristes avaient deux fois tiré sur le conseiller de l’ambassade de Turquie pour les questions de presse, Seljuk Bakalbashi, quand il entrait chez lui. Balakbashi a survécu, ayant été paralisé.
13 octobre 1980 Paris : l’immeuble du bureau de tourisme suisse endommagé à la suite de l’explosion. La responsabilité pour l’attentat avait été prise par le groupe terroriste, « Organisation du 3 octobre ».
9 novembre 1980, Strasbourg : endommagement important de l’immeuble du consulat turc à la suite de l’attentat à la bombe.
14 janvier 1981, Paris : voiture piégée explosée du conseiller financier de l’ambassade de Turquie, Ahmed Erbeyli. La voiture et quelques bâtiments voisins avaient été endommagés sérieusement.
5 février 1981, Paris : une personne avait reçu des blessures et les compagnies aériennes américaine et française ont reçu des dégâts importants suite à explosion des bombes.
20 août 1981, Paris : une explosion qui avait eu lieu, qui avait endommagé le bâtiment de la filiale parisienne de la compagnie « Alitalia».
22 août 1981, tôt le matin, explosion devant la filiale d’ «Olympic Airlines».
24 septembre 1981, les terroristes arméniens envahissent le consulat turc à Paris. Résultat : l’agent de sécurité tué, le consul gravement blessé. Pendant quelques heures ils retenaient 56 personnes. Le procès judiciaire démonstratif des terroristes s’est tenu en France. En revanche, ils ont tous reçu des délais de peine de prison relativement courts.
25 octobre 1981, Paris : trois employés avaient reçu des blessures à la suite de l’explosion de la bombe au restaurant de luxe parisien.
26 octobre 1981, Paris : explosion de la voiture piégée devant la pharmacie aux Champs-Elysées.
27 octobre 1981, Paris : explosion de la voiture stationnée au parking à l’aéroport de Roissy. Pas de victimes.
27 octobre 1981, Paris : deuxième bombe avait explosé dans la poubelle à coté de l’escalier roulant à l’aéroport de Roissy. Il n’y a pas eu de victimes.
5 novembre 1981, Paris : explosion de la bombe qui avait causé les dégâts à la consigne de la gare de Lyon : une personne blessée.
14 novembre 1981, Paris : explosion à côté de la Tour Eiffel. Résultat : voiture détérioré.
14 novembre 1981, Paris : un groupe de touristes, débarquant après l’excursion sur la Seine, était accueilli par une rafale de grenade. Heureusement, il n’y avait pas de victimes.
16 novembre 1981, Paris : deux personnes blessées suite à l’attentat à la bombe installée à la consigne de la gare parisienne «Gare de l’Est», qui a causé des dégâts matériels.
17 janvier 1982, Paris : explosion dans l’union des banques de Paris. Le deuxième dispositif explosif désactivé au «Crédit Lyonnais».
19 janvier 1982, Paris : explosion dans le bureau «d’Air France» au palais des conférences.
21 juillet 1982, Paris : 16 personnes blessées lors de l’explosion près du café, sur la place Saint-Séverin.
26 juillet 1982, Paris : deux femmes blessées dans l’attentat à la bombe au « pub Saint-Germain »
2 août 1982, Pierre Gulumian, terroriste d’ASALA explosé dans son appartement de la bombe artisanale de sa propre fabrication.
8 août 1982, Paris : une équipe spéciale de police avait désactivé la bombe, trouvée près du central téléphonique dans le 17e arrondissement de Paris.
22 janvier 1983 : la police française a découvert 1 kg de produits explosifs devant la caisse du bureau des lignes aériennes turques à l’aéroport Orly.
22 janvier 1983 : bureau des lignes aériennes turques à Paris attaqué par des grenades à main lancés par deux terroristes arméniens. L’un des commandos avait été arrêté. Pas de victimes.
28 février 1983 : bombe, explosé dans la compagnie turque « Marmara Travel ». Le secrétaire René Morin tué, 9 autres français blessés. Le bâtiment très endommagé.
15 juillet 1983 explosion devant la caisse du bureau des lignes aériennes turques à l’aéroport Orly. 8 personnes tuées, dont 4 Français, 2 Turcs, 1américain, 1 suédois. 60 personnes blessées. Varujan Karapétian, âgé de 29 ans, chef d’ASALA français avait participé à l’attentat. Le « dispositif aurait du déclencher au bord de l’avion». Une fois sorti de la prison, Karapétian est parti en Arménie et a été accueilli comme héros. En ce moment il habite en Arménie, s’occupe du business et se sert de la bienveillance du gouvernement.
1er octobre 1983, Marseille. Les pavillons de l’URSS, des USA et d’Algérie ont été détériorés à la foire internationale de commerce à la suite de l’attentat. Une personne tuée, 26 blessées.
13 août 1984, Lyon : petite explosion à la gare de Lyon. Petits dégâts.
17 mars 1984, Lyon : bombe explosée dans l’express Lyon-Paris.
Outre ces crimes, il y en a ceux accomplis hors de France.
Citons quelques’ uns :
23 décembre 1979, Rome : 3 explosions avaient fait de nombreux blessés devant la filiale de la compagnie aérienne française.
12 novembre 1981, Beyrouth : trois bombes explosées devant trois entreprises françaises par les terroristes arméniens.
Le Centre Culturel français ;
Immeuble de la compagnie « Air France »
Résidence du consul français.
Les terroristes exigeaient la libération de Monte Melkonian.
10 août 1983, Téhéran : voiture piégée explosée devant l’Ambassade de France.
17 août 1983, Téhéran : représentant d’Air France attaqué par les tires de mitraillettes.
6 octobre 1983, Téhéran : voiture piégée de l’Ambassade de France. Deux personnes blessées.
29 octobre 1983, Beyrouth : grenade à main, lancée à l’entrée de l’Ambassade de France par un terroriste. Le terroriste arrêté par le service de sécurité, ses complices s’étaient évadés.
3 janvier 1985, Beyrouth : bureau de l’agence France-Presse endommagé sérieusement à la suite de l‘attentat à la bombe.
On voit bien, que les terroristes arméniens réalisaient les actes terroristes contre la France et ses citoyens, malgré la bienveillance des autorités françaises à leur égard.
Pourtant, les autorités françaises ne se souviennent pas de ce terreur, parce qu’ils devraient se rappeler leur propre attitude favorable envers ces gens, qui a amené en fait à la mort et la mutilation des ressortissants de France et de Turquie, ainsi que d’autres pays.
Aujourd’hui, la France, accusant Muammar Gaddafi dans tous les crimes contre l’humanité, oublie qu’il y a 30 ans elle flirtait avec les terroristes accomplissant leurs actes antihumains.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire