vendredi 2 décembre 2011

« L’Azerbaïdjan est devenu une espace internationale très importante pour l’établissement du dialogue interreligieux et interculturel »

Le 29 novembre, à Vatican, à l’initiative de la Fondation Heydar Aliyev et avec le soutien de l’Ambassade d’Azerbaïdjan à Vatican s’est tenue la cérémonie solennelle, consacrée au 20e anniversaire de l’indépendance de la République d’ Azerbaïdjan.
Selon AzerTadj, la Première dame d’Azerbaïdjan, Mehriban Aliyeva, a prononcé un discours à la cérémonie. Elle a dit :
« Votre Éminence Cardinal Ravasi, Vos Excellences, Mesdames, Messieurs ! Je vous salue cordialement à la soirée, consacrée à l’Azerbaïdjan. J’exprime ma reconnaissance au Cardinal Ravazi pour ses paroles chaleureuses sur notre pays, pour être avec nous ce soir et pour la coopération. Notre manifestation est consacrée à l’événement très remarquable dans l’histoire récente de l’Azerbaïdjan. Cette année nous célébrons le 20e anniversaire du rétablissement de l’indépendance de notre pays. Je suis très contente, que l’un des pays, choisi pour la célébration de cet événement, est Vatican. C’est aussi un bon indicateur de nos relations amicales avec le Saint-Siège.
Ayant restauré en 1991 son indépendance, le peuple azerbaïdjanais est enfin devenu le propriétaire de ses terres, de son pays. Pendant ces 20 ans, nous avons eu beaucoup de succès, malgré que les premières années de l’indépendance notre pays était confronté à des problèmes très graves. Le conflit arméno-azerbaïdjanais de Haut-Karabakh, qui dure plus de 20 ans n’est toujours pas réglé. La cinquième partie du territoire est occupée. Il y a un million de rescapés et de réfugiés. Notre héritage culturel sur les territoires occupés est devenu cible d’attaques des occupants. Sont détruites les places saintes et les cimetières, plusieurs monuments historiques et culturels sont effacés du sol. Néanmoins, l’Azerbaïdjan est partisan du règlement paisible du conflit, à la base des normes et des principes du droit international. J’espère, que prochainement, l’intégrité territoriale de notre pays sera rétablie, et chaque rescapé, chaque réfugié pourra revenir à son foyer.
Malgré toutes ces difficultés, aujourd’hui, l’Azerbaïdjan est un état, qui a confirmé sa place sur la carte du monde et se développe rapidement. Actuellement, la part de l’Azerbaïdjan dans l’économie des pays du Caucase du Sud fait 75% et tous les grands projets sont réalisés dans la région en grande partie à l’aide ou à l’initiative de l’Azerbaïdjan. Dans notre pays, les problèmes sociaux sont résolus de façon consécutive. Il suffit de dire, que pendant huit dernières années, le niveau de pauvreté a baissé de 49% à 9%. Plus de 900 mille nouveaux emplois sont ouverts dans le pays, plus de 2 mille écoles sont rétablies et construites.
L’économie, qui est en croissance constante, nous permet de mener une politique extérieure indépendante. Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan participe activement à des actions d’envergure planétaire, dirigées à la défense de la paix internationale et de la stabilité. Et dans certaines questions, l’Europe et l’Occident voient en Azerbaïdjan son partenaire stratégique.
Chers amis ! Au cours des siècles, l’Azerbaïdjan jouait le rôle de la confluence et de l’interaction des différentes religions et cultures. Encore en 2e millénaire avant J.-C. la Grande Voie de Soie passait à travers notre territoire. Il est connu que la Grande Voie de Soie a joué un rôle exceptionnel dans la confluence des cultures et des civilisations, dans la diffusion des connaissances scientifiques et philosophiques. Ces processus ne sont pas passés à côté de notre pays. Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan jouait et joue  le rôle de pont  entre l’Orient et l’Occident, entre le Nord et le Sud.
Lors de sa visite historique dans notre pays en mai 2002, le Pape Jean-Paul II a remarqué, que l’Azerbaïdjan est une porte entre l’Occident et l’Orient. Ce pays a non seulement une signification stratégique. C’est également  un symbole d’ouverture et de protection. La tolérance religieuse, formée au fils des siècles, le respect pour toutes les cultures mondiales sont des particularités essentielles et excellentes du peuple azerbaïdjanais.
Il n’est pas par hasard, que l’Azerbaïdjan est devenu une espace internationale très importante pour le règlement du dialogue interreligieux et interculturel. Les dernières années, à Bakou sont organisés des rencontres et des forums. Comme exemple, je voudrais citer le Sommet des leaders des Religions Mondiales, qui a eu lieu dans notre capitale en 2010, le Forum international interculturel de Bakou en avril de l’année courante et le Forum humanitaire en octobre. Les personnes officielles du Vatican ont participé et ont faits leurs apports dans ces actions.
En Azerbaïdjan, à tout moment, les personnes, parlant dans différentes langues et confessant de différentes religions, cohabitaient dans l’atmosphère de la paix et de tranquillité comme une seule famille. Et maintenant, l’Azerbaïdjan multiconfessionnel et multiethnique est partisan de ces  traditions. C’est un de nos plus grands atouts.
Chers amis !
Selon les informations des historiens, la formation de la première communauté catholique en Azerbaïdjan a commencé dans les années 30 du XIXème  siècle. Á la fin du XIXème siècle et au début du XXèmesiècle, le rôle des représentants de la communauté catholique était très significatif gans la vie culturelle de notre capitale-Bakou. En particulier, ils ont laissé une trace  indélébile dans le domaine des la santé, de la culture et de l’architecture, dont on se souvient aujourd’hui avec beaucoup de gratitude. En 1912, au centre de Bakou, une église de Sainte-Marie avait été construite à l’initiative de la communauté catholique et à l’aide de la population. Malheureusement, pendant les années de stalinisme, ce temple comme, d’ailleurs, et d’autres foyers religieux, a été détruit. Mais, grâce au soutien direct de l’Azerbaïdjan indépendant, l’église de Sainte-Marie a été construite de nouveau dans le style moderne, et en mai 2008, la cérémonie de son inauguration officielle a eu lieu avec la participation du Secrétaire d’État du Vatican. Il n’y a pas beaucoup de catholiques dans notre pays, mais ils jouissent de tous les droits et des libertés des citoyens d’Azerbaïdjan et sont au service de leur patrie—l’Azerbaïdjan.
Chers amis !
Aujourd’hui, l’Azerbaïdjan est un pays, qui est connu dans le monde non seulement par ses réserves de pétrole et de gaz, mais de son héritage culturel également. L’ancienne école de tapisserie, le mugham, unique dans son genre, les monuments historiques et architecturaux, la poésie et l’art de l’Azerbaïdjan appartiennent à son patrimoine. Au cours des siècles nous avons fait partie de différentes empires. Pourtant, nous avons su nous conserver comme nation, comme peuple, en protégeant notre langue, notre religion, notre héritage culturel et nos traditions.
Ce soir, une petite partie de la culture azerbaïdjanaise sera présentée à votre attention. J’espère, que les formes et les décors que vous verrez, la musique que vous écouterez, les panoramas que vous admirerez vont toucher vos cœurs. Et cette soirée passée ensemble nous rapprochera et établira un contact entre nos états et nos peuples.
En conclusion, je vous remercie infiniment, que vous êtes avec nous ce soir. Je vous souhaite du bonheur et de la tranquillité. Merci beaucoup pour l’attention ».

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