L’Ambassadeur de Grande Bretagne en Azerbaïdjan : « Je suis choqué par ces photos »
Bakou. Victoria Dementyeva – APA. Exposition de la photographe française Frédérique Lengaigne consacrée au génocide de Khodjaly a été ouverte le 20 février au Centre de Musée de Bakou. Comme rapporte l’APA, l’exposition a été organisée par la Société Azerbaïdjan – Europe.
Bakou. Victoria Dementyeva – APA. Exposition de la photographe française Frédérique Lengaigne consacrée au génocide de Khodjaly a été ouverte le 20 février au Centre de Musée de Bakou. Comme rapporte l’APA, l’exposition a été organisée par la Société Azerbaïdjan – Europe.
Le chef de la délégation de la Société, Taleh Baguiyev a indiqué que les photos réflètent la réalité et sont prises par la photographe françaises pendant la tragédie de Khodjaly. La photographe a pris ces photos pendant sa mission au Caucase, mais n’a jamais publié.
Le président de la société Taleh Heydarov a informé sur les travaux actifs pour faire connaître la tragédie de Khodjaly : « Mme Lengaigne a pris plus de 300 photos à Agdam, juste après le génocide de Khodjaly. On expose une partie de ces photos. Ce sont des preuves solides pour la tragédie. L’exposition se tiendra dans d’autres villes européennes, y compris à Paris et à Strasbourg » a-t-il conclu.
Mme Lengaigne a déclaré d’avoir resté pendant 3 jours à Agdam devant un dilemme – exposer les événements ou aider les victimes : « Ces photos me rendent au passé. Je me sens coupable devant ces hommes. Par cette exposition, je pays ma dette morale devant ces hommes » a-t-elle indiqué.
La photographe a qualifié erronée la loi sur la pénalisation de la négation du soi-disant génocide arménien : « je ne suis pas d’accord avec cette loi. C’est au gouvernement français de décider à propos de cette loi. C’est une question plutôt sceptique et doit être réglée directement entre les parties en litige » a-t-elle conclu.
Le chef de l’Association « Yahad in Unum », Patrick Desbois a pris ensuite la parole. Il a déclaré que cette organisation a pour but de découvrir les cimetières des juifs et tsiganes tués pendant la deuxième Guerre Mondiale : « Une question se provoque. Pourquoi nous sommes alors en Azerbaïdjan ? Parce que l’Azerbaïdjan a sauvé un grand nombre de juifs. Plus de 500 000 azerbaïdjanais ont participé dans cette guerre. On ne peut pas se taire sur la tragédie de Khodjaly. Nous ne pouvons pas construire l’Europe, l’Amérique et le monde moderne sur les massacres » a-t-il mis en garde.
Le chef de l’Association « Yahad in Unum », Patrick Desbois a pris ensuite la parole. Il a déclaré que cette organisation a pour but de découvrir les cimetières des juifs et tsiganes tués pendant la deuxième Guerre Mondiale : « Une question se provoque. Pourquoi nous sommes alors en Azerbaïdjan ? Parce que l’Azerbaïdjan a sauvé un grand nombre de juifs. Plus de 500 000 azerbaïdjanais ont participé dans cette guerre. On ne peut pas se taire sur la tragédie de Khodjaly. Nous ne pouvons pas construire l’Europe, l’Amérique et le monde moderne sur les massacres » a-t-il mis en garde.
Les ambassadeurs accrédités à Bakou ont participé à l’exposition. L’ambassadeur britannique Peter Bateman a déclaré avoir été « choqué par les photos, on comprend l’ampleur de la tragédie. Je suis choqué par ces photos » a-t-il conclu.
L’ambassadeur de la Lettonie, Hardius Baumanis a trouvé difficile de regarder l’exposition : « C’est une grande tragédie. C’est une injustice. J’espère que le conflit de Haut-Karabagh sera réglé rapidement et les territoires azerbaïdjanais occupés seront libérés » a-t-il conclu.
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