lundi 21 novembre 2011

Le GRI «dirige le réseau criminel mondial des livraisons d’héroïne en Occident »

Le Corps de Gardiens de la Révolution Islamique d’Iran a pris sous le contrôle le trafic de drogue à travers toute la République Islamique, en utilisant le commerce à plusieurs milliards de chiffre d’affaires pour établir les relations avec le réseau criminel et atteindre son but : perturber l’Occident, confirme The Times, en se référant aux anciens représentants du régime.
« Malgré que tous les ans l’Iran exécute des centaines de personnes, coupables de trafic des drogues et de garde des drogues, derrière cette position dure se cache une entreprise rentable « des Gardes de la Révolution Islamique» destinée à la contrebande d’héroïne, d’opium et de métamphétamine »,- écrit l’auteur de l’article Hugh Tomlinson.
Selon The Times, CIA avait identifié au moins un commandant du Corps des Gardes anonyme, impliqué dans la contrebande des drogues de l’Afghanistan via l’Iran.
Les sources iraniennes, y compris l’ancien officier du renseignement de GRI, ont nommé deux figures principales dans le GRI, impliquées dans le commerce des drogues. Ce sont Abdulla Aragui, commandant de GRI à Téhéran, ayant des liens étroits avec les bandes  de l’Europe de l’Est et Mohsen Rafigdust, qui était à la tête des GRI dans les années 1980 et gardait des contacts étroits avec l’organisation après son départ à la retraite.Sadjad Hagpanakh, ancien juge d’instruction de GRI interne, a déclaré, que le trafic de drogues est propagé à travers toute l’organisation. «Quelques commandants sont impliqués dans la contrebande des drogues. L’opium brut et de la morphine sont importés de l’Afghanistan et sont traités dans les laboratoires de l’Iran », a annoncé Hagpanakh.
« Ils collaborent avec les bandes criminelles et exportent les drogues à l’étrangers. Ils ont des navires privés, des avions et des entreprises de transport : tout ce qu’il faut pour l’import et l’export. Leur pouvoir est illimité, a-t-il ajouté.
Comme l’a déjà informé Turan, l’Azerbaïdjan est l’un des principaux itinéraires des drogues de l’Iran en Europe conformément aux données des services spéciaux américains et russes. Á la fin d’octobre,
le Ministère de la sécurité nationale d’Azerbaïdjan a arrêté 13 commerçants ou  courriers de drogues qui ont été livrées dans notre pays à partir de l’Iran. Parmi les détenus, il y avait les citoyens d’Iran. Les organismes d’application de la loi ne trouvent qu’une infime partie des drogues. Chaque année, plus de 200 tonnes d’héroïne passent la frontière, sans compter d’autres espèces de produits narcotiques, qui sont généralement produits en Afghanistan.
La drogue afghane est transportée de l’Iran en Azerbaïdjan dans les containers en automobiles ou par la voie maritime. Le 17 octobre, au Palais de Bakou «Gulustan» s’est tenue la conférence internationale, consacrée à la lutte contre le trafic de drogues, qui a fait l’accent sur le programme de contrôle des transportations par containers.
Á Bakou a été ouvert un bureau spécial d’échange d’information sur les transportations de containers, dans les cadres du programme international de contrôle des containers, qui auraient pu être utilisés pour le transfert des drogues.

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